Notre climat change, et ça affecte le monde du nettoyage de graffiti.

Depuis les presque 10 ans depuis la fondation de Solutions-Graffiti, nous avons constaté que (presque) chaque année, la saison démarre un peu plus tôt et termine un peu plus tard que l’année précédente.

Du même coup, on sait que la température plus clémente fait généralement sortir les graffiteurs; rare sont ceux qui sortent au grand froid ou lorsqu’il pleut. Pourquoi? En plus de rendre la tâche presque impossible, le froid, c’est plutôt inconfortable. Plus le printemps arrive tôt – en mars, par exemple – plus les graffiteurs sortent tôt.

Certes, pour certaines villes et arrondissements qui paient pour enlever les graffitis, la gestion et le déploiement de campagnes d’enlèvement de graffiti s’effectuent plus efficacement et plus rapidement qu’auparavant. Moins de bureaucratie (…), plus de logistique et de travail sur le terrain (tant mieux!). C’est loin d’être la norme, mais certains arrondissements de Montréal se réveillent, sont « prêtes à rouler » plus rapidement. Ça, il faut le souligner.

Mais, au-delà de la gestion plus efficace, il y a la température. Voilà quelques années, nos camions sortaient moins souvent à ce temps-ci de l’année, puisque la température était généralement près de zéro degré Celsius (point de congélation de l’eau). Cette année, la flotte entière est sortie depuis des semaines, et effectue le nettoyage et l’enlèvement de graffiti de façon quotidienne, même en début mars.

Il n’est pas impossible, donc, d’avancer l’idée que Montréal pourrait avoir à gérer de plus en plus de graffitis au fil des ans, si le nombre de journées ensoleillées où il fait au moins 4 ou 5 degrés augmente.

 

À suivre…